HPP-Congo et ses partenaires ont mis en œuvre le projet TUKINGE WATOTO (Protection des enfants travaillants dans des mines) qui vise à améliorer le bien-être des enfants et des jeunes travaillant dans les mines et leurs alentours en matière de protection de leurs droits , leur santé et aux décisions les concernant. Le projet s'inscrit dans la perspective de protection des enfants et des jeunes garçons et filles âgées de 6 à 22 ans contre les abus des droits, la maltraitance, l'exploitation sexuelle et économique. Il permet la réinsertion socio-économique des enfants et des jeunes dans les deux provinces de Lualaba et du Haut-Katanga en RDC. Le projet est rendu possible par le biais de CORDAID avec les fonds du gouvernement canadien.

Quelques résultats ont été atteints:

1. Réinsertion de 815 enfants et jeunes dans les établissements scolaires primaires et secondaires.
2. Réinsertion de 96 jeunes filles après leur formation en coupe et couture.
3. Réinsertion de 81 jeunes garçons après leur formation comme chauffeurs avec le permis de conduire.

4. Sensibilisation de 17 199 personnes dans la communauté et dans les sites miniers sur les droits des enfants et les jeunes; et sur la ligne 117 pour la protection des enfants.

5. Sensibilisation de 41 005 enfants dans 68 écoles sur leurs droits et utilisation de la ligne 117 pour leur protection.

6. Création d'un cadre de concertation à Kambove et redynamisation de cadre de concertation de Kipushi et de Kolwezi pour la protection des droits des enfants.

7.Formation de 56 membres d'institutions étatiques dans les 6 sites sur les droits et protection des enfants.

Les stratégies suivantes ont été mises en œuvre pour réaliser les résultats:

• Sensibilisation des ménages porte à porte;
• Sensibilisation en réalisant des émissions radios et TV;
• Sensibilisation dans les focus groupe;
• Sensibilisation dans des sites miniers;
• Sensibilisation dans les écoles;
• Implication des autorités locales, cadre de concertation et les membres des institutions étatiques dans l'exécution des activités sur terrain;
• Création de la ligne 117 pour dénoncer les cas d'abus de droit
• Renforcement des capacités des membres des institutions étatiques sur la loi portant protection des enfants en général et dans les sites miniers en particulier.

D ans la mise en œuvre de son Projet TCE Tonga Nzoto, un projet de lutte contre le VIH / SIDA, financé par CDC (Center for Disease Control), la formation de l'éducation financière est destinée aux familles enrôlées dans les activités OEV pour leurs doter des connaissances, compétences et attitudes nécessaires afin qu'ils arrivent à budgétiser, à épargner, et à éviter les dettes afin de surmonter les urgences inattendues. Organisée pendant 3 mois, 812 personnes en majorité les femmes ont participé à cette formation.

L es familles trouvent satisfaction et témoignent, beaucoup sont celles qui estimaient que l'épargne ne peut être possible que pour des personnes ayant suffisamment de moyens financiers et de nombreuses familles recouraient aux crédits / dettes pour faire face à leurs urgences. Mais grâce à la formation, elles ont adopté la culture de l'épargne et ont un fond de secours pouvant leur permettre de faire face en cas d'urgence, comme une alimentation suffisante pour les OEV et leurs familles, les maladies, les décès et tant d'autres. A ce jour, chaque ménage bénéficiaire de ce programme est capable de budgétiser ses dépenses prioritaires et respecter ses échéances de décaissement.

Acquis ou impacts du projet Nutrition à Assise Communautaire (NAC) par les ménages participants.

Depuis octobre 2019, HPP-Congo a exécuté le programme PARRSA (programme d'appui à la réhabilitation et la relance du secteur agricole) financé par la Banque Mondiale via le Ministère de l'agriculture. Dans ce programme HPP-Congo en collaboration avec le Programme National de Nutrition (PRONANUT), a mis en œuvre l'approche NAC (nutrition à assise communautaire) dans le but d'améliorer positivement sur base des aliments localement produits, le statut nutritionnel des populations de provinces de la Mongala, du Sud-Ubangi et du Nord-Ubangi. Les 10.400 ménages répartis dans 9 zones de santé de ces provinces, ont été accompagnés dans la compréhension des pratiques clés relatives à la production maraichère et à la nutrition afin de promouvoir une alimentation équilibrée à la base. De ce fait, 416 jardins potagers de démonstration ont été établis par des organisations paysannes et 8.565 autres jardins par les ménages. Les semences améliorées des cultures maraîchères (épinard, amarante, gombo, morelle, aubergine, ciboule et tomate) sont rendues accessibles aux ménages participants. 

Suite à l'accompagnement pratique et aux formations suivies par les ménages, ces derniers sont aujourd'hui capables de reconnaître les signes de la malnutrition chez l'enfant, la femme enceinte et celle allaitante. Les séances de démonstrations culinaires sont tenues pour concilier les théories à la pratique et 33.368 participants membres des organisations paysannes et de la communauté ont acquis des connaissances sur les méthodes nécessaires de cuisson et de conservation des aliments.

La nutrition étant obligatoirement liée à l'eau potable et à l'hygiène, les notions sur l'importance de la consommation d'eau potable, de sa gestion, ainsi que sur l'hygiène et l'assainissement en rapport avec la nutrition sont dispensées à l 'aide des boîtes à image.  

L'éveil de conscience des bénéficiaires sur l'importance de la bonne nutrition s'est traduit par une demande accrue de semences de cultures maraichères et par une volonté des ménages issus des jardins individuels.

Une promotion met la clef sur le paillasson, une autre l'ouvre. En effet, la 6e promotion composée de 23 étudiants vient de clôturer le 10 septembre 2020 avec 21 étudiants qui ont vu leur formation être sanctionnée d'un BREVET DE SPECIALISATION PROFESSIONNELLE ET PEDAGOGIQUE octroyé par l'Inspection Générale de la Spécialisation en qualité des enseignants requis des écoles primaires et agents de développement et ont été diffusés des commissions d'affectation.

C'est parti avec la 8e promotion le 12 octobre 2020 pour une durée de 2 ans. C'est avec un effectif de 25 étudiants de la nouvelle promotion et 14 étudiants de l'ancienne promotion que l'ouverture du programme de formation 2020-2022 a été lancée dans une réunion dite commune à laquelle a pris part le Sous-Proved de Maluku 2, représentant le Directeur Provincial de l'EPST Kinshasa-Plateau. Les nouveaux et les anciens étudiants ont été accueillis dans l'observance totale des gestes barrières contre le COVID-19, une pandémie qui fait des ravages depuis l'année dernière dans le monde.

Les cours, pour la nouvelle promotion ont débuté par une introduction des éléments du programme de l'école normale DNS et de ces contenus par le Directeur de l'école. Comme toujours, l'étudiant déjà au centre de sa formation fait partie de la pédagogie appliquée à l'école normale DNS. L'école normale DNS Mbankana attend encore recevoir les autres étudiants qui désirent faire partie de la formation des enseignants qualifiés des écoles primaires et des agents de développement.

Nous vous rappelons que l'école normale DNS Mbankana de Humana People to People Congo est une institution éducative d'enseignement spécial qui forme les enseignants qualifiés des écoles primaires en même temps des agents de développement pour les milieux ruraux et péri urbains. L'école normale DNS Mbankana est approuvée par le Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (MEPST).

Le 16 octobre de chaque année le monde entier célèbre la Journée mondiale de l'alimentation. Cette date nous rappelle combien la nourriture est essentielle pour la vie. Penser à l'éradication définitive de la faim c'est assurer la sécurité alimentaire par l'autonomisation de la production locale. C'est ainsi que HPP-Congo, avec ses partenaires s'engagent dans l'accompagnement des communautés des provinces de mise en œuvre de ses activités dans plusieurs domaines entre outre l'agriculture, de chercher à améliorer leurs conditions de vie par une forte implication des bénéficiaires par une approche participative.

financé par la Banque Mondiale via le Ministère de l'Agriculture et celui du projet (NAC-PARRSA) qui est venu donc renforcer les acquis du projet PARRSA-Initial dans la sensibilisation des ménages sur la nutrition afin d'assurer de façon complète la sécurité alimentaire des anciens ménages bénéficiaires du projet PARRSA dans les trois provinces du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi et de la Mongala. La sécurité alimentaire reste un défi mondial dont HPP-Congo fait son cheval de bataille.