Démarré en janvier 2020 avec comme objectif d’atteindre la sécurité alimentaire pour les familles participantes en mangeant une alimentation équilibrée tout au long de l’année, a déjà commencé à produire ses fruits. Aujourd’hui, les familles participantes peuvent s’estimer heureuses de palper du doigt les fruits de leur lourd labeur.
En effet, dans le village MONDOMBE, l’un des 17 villages bénéficiaires du projet situé à 8 Km de DONGO au bord de la rivière Ubangi produit actuellement des légumes inondant les marchés locaux contrairement aux années passées où en cette période le village subit les inondations aggravant la situations déjà précaires du milieu. Dans ces lots de production nous pouvons citer les légumes comme : Amarante, Morelle, Epinard, Gombo, Aubergine, Tomate et ciboule dans leurs jardins individuels.
Grace aux formations reçues par les fermiers, après qu’ils aient pratiqué cela, la bonne moisson n’a pas tardé de tomber. Les nouvelles techniques agricoles apprises dans les jardins écoles initiés par le projet CF DONGO ont permis d’atteindre ces résultats. Avec cette production, les familles auront suffisamment de la nourriture pour leur famille et les surplus seront vendus pour d’autres besoins du ménage.
Pour prouver cela, la fermière THETHE déclare : « La production de légume a constitué une source de revenu efficace et rapide pour ma famille, c’est chaque année que nous sommes bité au manque de nourriture dans notre village MONDOMBE à cause des inondations qui affectent nos champs. Mais lorsque j’ai appris les techniques de production dans les jardins écoles initiés par HPP-CONGO, j’ai jugé bon de les pratiquer dans mon propre jardin ce qui m’a permis d’avoir suffisamment des nourritures dans ma maison et à chaque fois vendre le surplus de légumes qui m’aide à avoir de l’argent pour mes autres besoins ». Disons que Maman THETHE est une fermière membre du club Paix du village Mondombe.
Ainsi, pour que la production soit continuelle, le projet a organisé avec les clubs de fermiers un système de cycle de deux semaines de production, qui signifie qu’à chaque deux semaines, il faut établir le germoir et repiquage permettant aux fermiers à faire leurs récoltes chaque deux semaines, pour qu’il n’ait pas de rupture de la production, la consommation et la vente rapide des légumes par les fermiers.
La réduction du fardeau humain et socio-économique dû au paludisme est au cœur de la célébration du 25 avril de chaque année. Une date internationalement dédiée et reconnue à la lutte contre le paludisme. Le thème retenu pour cette année est : "Zéro Palu - Tirer un trait sur le paludisme".
Sachez que le paludisme reste la première cause de mortalité en République Démocratique du Congo avec plus de 13 072 décès en 2019 sur un ensemble de plus de 21 millions de cas. En effet, les efforts mondiaux de lutte contre le paludisme sont été menés et nous devons affirmer sans être contredit que les progrès sont réalisés qui ont permis de sauver des millions de vies mais le combat n’est pas encore gagné car malheureusement toutes les deux minutes, une vie est perdue à cause du paludisme.
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, nous nous invitons à la responsabilité pour mettre fin au paludisme en exhortant les dirigeants à intensifier la lutte. L’élimination du paludisme revient à investir pour une société prospère. De ce fait, cette lutte doit se focaliser sur le vaccin RTS,S/AS01 (RTS,S) qui est au stade d’essai clinique dans trois pays pilotes – le Ghana, le Kenya et le Malawi.
HPP-Congo, depuis sa création en 2006, exécute des projets de santé communautaire mobilisant ainsi la communautaire à faire face au paludisme. Dans ces lots de réalisations nous pouvons épingler la distribution de 3 216 213 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action dans les provinces de Tanganyika et Sud-Ubangi avec l’appui financier du Fonds Mondial et de l’UNICEF. C’est ainsi qu’elle place la lutte contre le paludisme son cheval de bataille dans le domaine de la santé.
Cette lutte continue encore dans les interventions efficaces de lutte contre le paludisme, VIH et TB sous le nouveau mode de Financement du Fonds Mondial (NMF3). Le projet vise à contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population de la province de Mai-Ndombe par la réduction du fardeau humain et socio-économique dû au paludisme, VIH et tuberculose en appuyant le protocole du Ministère de la Santé dans les structures sanitaires pour les 3 maladies, en sécurisant les fournitures et en s’assurant que toutes les dépenses soient justifiées et en s’assurant que toutes les données pertinentes soient rapportées d’une manière précises et opportunes dans les 14 zones de santé de la Division Provinciale de la Santé de Mai-Ndombe couvrant une population totale de 2 100 648 habitants.
En 2020, 381 479 cas de paludisme ont été diagnostiqués et traités dans les structures sanitaires; et 21 830 dans les sites de soins communautaires dans la Division Provinciale de la Santé de Mai-Ndombe. C’est ainsi qu’un appel pour l’élimination du paludisme dans tous les pays d’ici 2025 a été lancé par le Directeur général de l’OMS en appelant la communauté mondiale de la santé à investir davantage dans la recherche-développement de nouveaux outils et de nouvelles méthodes de lutte contre le paludisme.
Nous avons besoin que tous les vaccins soient des vaccins populaire pour pouvoir sauver des vies et mettre fin à la pandémie plus rapidement. Un vaccin populaire éliminerait le contrôle monopolistique des compagnies pharmaceutiques et permettrait aux usines, où qu'elles soient, de commencer à fabriquer des vaccins.
Humana People to People s'est joint au mouvement the People’s Vaccine Alliance pour demander que le vaccin COVID-19 soit mis à la disposition de tous, partout, gratuitement.
Nous vous invitons à signer l'appel pour un Vaccin du peuple (sign the call for a People’s Vaccine ) sur l'appel mondial en cours demandant la levée des brevets du vaccin COVID-19 pour sauver des vies. Ajoutez votre nom à l'appel urgent ci-dessus et rejoignez le Dr Muhammad Yunus, lauréat du prix Nobel, George Clooney, Annie Lennox, Dia Mirza, Sharon Stone, Yemi Alade, Forest Whitaker, Lily Cole, Peter Gabriel, et plus d'un million de personnes dans le monde, pour exiger des vaccins pour tous !
Notre meilleure chance de rester en sécurité est de faire en sorte qu'un vaccin contre le COVID-19 soit disponible pour tous, comme un bien commun mondial. Cela ne sera possible qu'avec une transformation de la manière dont les vaccins sont produits et distribués- les entreprises pharmaceutiques doivent permettre que les vaccins COVID-19 soient produits aussi largement que possible en partageant leurs connaissances libres de tout brevet.
Malheureusement, les entreprises pharmaceutiques protègent leurs monopoles et dressent des barrières pour restreindre la production et faire grimper les prix, mettant ainsi l'ensemble de l'humanité en danger. Aucune entreprise ne peut produire suffisamment pour le monde entier. Tant que les solutions vaccinales seront gardées sous clé, il n'y en aura pas assez pour tout le monde. Nous avons besoin d'un vaccin pour tous, pas pour le profit.
De l'OMS
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il s'avère que les pays riches ont reçu la grande majorité de l'approvisionnement mondial en doses de vaccin Covid-19, tandis que les pays pauvres en ont obtenu moins de 1%. C'est ce qui a été déclaré lors d'un point de presse le vendredi 9 avril 2021.
Sur les 727 millions de doses de vaccin qui ont été distribuées dans le monde, "plus de 87% sont allées à des pays à revenu élevé ou à revenu supérieur et intermédiaire, tandis que les pays à faible revenu n'en ont reçu que 0,2%", a déclaré le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne, d'autres pays riches et les sociétés pharmaceutiques continuent de rejeter les demandes croissantes de renonciation aux brevets et de transfert de technologie. See chart and data by country on COVID-19 vaccinations.
En moyenne, 1 personne sur 4 dans les pays à revenu élevé a reçu un vaccin contre le coronavirus, contre seulement 1 sur plus de 500 dans les pays à faible revenu, selon le directeur général de l'OMS.
"Il subsiste un déséquilibre choquant dans la distribution mondiale des vaccins", a déclaré le chef de l'OMS.
Les vaccins COVID-19 empêcheront les gens de mourir, empêcheront l'apparition de nouvelles variantes, relanceront les économies et offriront le meilleur espoir de mettre fin à la pandémie.
Pour commencer, il est essentiel de garantir à tous les habitants du monde l'accès aux vaccins, aux traitements et aux équipements COVID-19 qui peuvent sauver des vies. Les brevets doivent être suspendus, les connaissances technologiques partagées librement et ouvertement, et aucun profit ne doit être autorisé pendant cette pandémie.
Les gouvernements, les scientifiques et les entreprises pharmaceutiques doivent coopérer et combiner leurs ressources pour s'assurer que personne n'est laissé pour compte. La pandémie de COVID-19 ne sera pas terminée, tant qu'elle ne le sera pas partout.
D’OXFAM
Si les vaccins ne sont pas distribués équitablement dans le monde, les conséquences économiques de la pandémie nuiront aux pays riches et frapperont encore plus durement les pauvres. Les pays riches doivent ouvrir la voie à des vaccins COVID-19 moins chers et produits en masse afin de protéger chaque personne dans le monde et d'éviter une catastrophe économique mondiale de 9 000 milliards de dollars, selon Oxfam.
"Cette situation nous rappelle brutalement que l'inégalité en matière de vaccins a un impact économique réel sur nous tous, alors même qu'une solution saute aux yeux de nos dirigeants. Les personnes les plus riches peuvent mieux faire face à ce coût, mais tout le monde, dans tous les pays du monde, doit payer et se battre - surtout les plus pauvres", a déclaré Anna Marriott, responsable de la santé publique pour Oxfam.
Selon l'OMS, au 12 avril 2021, il y avait dans le monde plus de 135 millions de cas confirmés de COVID-19, dont près de 3 millions de décès. Le même rapport indique qu'au total, 727 millions de doses de vaccin ont été administrées dans le monde.
Par un médecin zimbabwéen
"Nous savons que la vaccination d'une très petite partie de la population ne répondra pas aux besoins de santé publique. Il est impératif de vacciner au moins 60 % de la population contre le COVID-19 si nous voulons obtenir une immunité collective. Vacciner seulement 10% de la population contre le COVID-19 ne servira à rien", a déclaré le docteur Johannes Marisa, président de l'Association des médecins et dentistes privés du Zimbabwe.
De l'ancien Premier ministre Gordon Brown
L'ancien Premier ministre britannique Gordon Brown soutient les appels à la renonciation aux droits de brevet. Dans sa contribution au journal The Guardian, il declare (In his contribution in the Guardian newspaper),
"Abritant les principaux développeurs de vaccins, les pays du G7 sont les mieux placés pour accepter de transférer la technologie des vaccins aux pays à faible revenu. La levée temporaire des brevets proposée par l'Alliance populaire pour les vaccins aidera l'Afrique à créer ses propres installations de fabrication et mettra fin à des mois de nationalisme en matière de vaccins."
Les brevets doivent être levés ! Cela a déjà été fait. En 2001, après des années de pression publique, les pays du monde ont accepté de libérer les traitements contre le VIH/sida des brevets, permettant ainsi la fabrication de versions génériques abordables, sauvant ainsi des millions de vies. Ils doivent maintenant le faire à nouveau !
Dans les lignes qui suivent, nous relaterons l’histoire de succès de la résolution d’un conflit de pouvoir lointain, existant entre deux autorités locales (Chef de localité et Directeur de l’école primaire Nzodomio) sur l’axe Boyabu-Bogilima dans le village Bongilio en territoire de Libenge, fruit de la bonne exécution du projet « Cohésion sociale et cohabitation pacifique » par HPP-Congo.
En Novembre 2019, un conflit éclata entre 2 frères biologiques du village Bongilio suite au refus de l’un d’intégrer l’autre dans la gestion financière de l’école. En effet, l’un des frères, enseignant de son état décida de quitter son poste de travail en tant qu’enseignant mécanisé et payé pour fonder et faire la promotion d’une école dans leur village Bongilio où il est lui-même Directeur. Pendant 3 ans il n’avait ni salaire ni prime et personne dans le village ne s’intéressait à l’école du fait qu’elle ne produisait rien comme argent.
Quelques temps plus tard l’école fut mécanisée. Voyant cela, son frère, chef du village décida de se mêler de la gestion financière de l’école, chose qui ne sera pas facile parce qu’il trouva une résistance chez son frère Directeur de l’école. Cette situation engendra un grand conflit dont les deux se jurant jusqu’à la mort de ne plus coopérer. Il faut aussi signaler que les femmes et enfants de 2 familles s’ingèrent dans ce conflit.
A l’arrivée du projet, avec les sensibilisations et la mise en place de service d’alerte précoce (SAP) et d’autres structures communautaires, plusieurs conflits ont été identifiés, des médiations organisées par les groupes de dialogue et beaucoup de réconciliations opérées. Ce groupe a identifié aussi ce conflit et a mené plusieurs médiations pour finalement aboutir à la réconciliation de ces 2 frères ennemis. Profitant de cette réconciliation, les 2 frères sont devenus des activistes de la résolution pacifique des différends en intégrant le SAP en participant et en intervenant dans les groupes de dialogue installés dans le village.
Pour votre gouverne, la mise en place de ce projet a été dictée par un impératif de résolutions des crises récurrentes au Sud-Ubangi entre les autochtones et les Centrafricaine depuis des années qui ont mis en péril la cohésion sociale. Notez que le projet est financé par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) dans le cadre du projet P4P.