En RDC, le Programme national des maladies cardiovasculaires (PNMCV) estime que 30% de la population souffre d’hypertension artérielle, dont 1 congolais sur 3 serait hypertendu.
Il est donc clair que l'HTA est un problème de santé publique majeur pour le pays et nous nous devons de faire des mains et des pieds afin que ce ne soit pas un problème qui est là pour rester. C’est donc la raison pour laquelle HPP-Congo souhaite en faire un véritable écho ans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’hypertension artérielle, commémorée le 17 mai de chaque année depuis 2005.
HPP-Congo se propose de diffuser un paquet d’informations sur l’hypertension artérielle afin de sensibiliser le grand public sur cette maladie.
Egalement connue sous le surnom de « TUEUESE SILENCIEUSE » puisque son apparition ne s’accompagne généralement d’aucun symptôme, un nombre important d’hypertendus ignorent leur état.
Il est important pour tout adulte en guise de prévention de :
- Prendre régulièrement de sa tension artérielle lorsque cela est possible
- Adopter des comportements positifs tels que la pratique de l’exercice physique, le maintien d’un poids santé, l’arrêt du tabagisme et de l’alcool, soit primordial.
Il a également conseillé aux personnes malades de s’assurer de prendre régulièrement les médicaments prescrits par leur médecin et surtout de ne pas les arrêter sans son avis, parce que l’hypertension est asymptomatique et que beaucoup de patients se croyant à tort guéris, cessent leur médication et courent des risques bien inutiles.
L’hypertension artérielle est, à long terme, un important facteur de risque pour plusieurs maladies. Elle peut, notamment entraîner des troubles cardiaques et vasculaires (angine, infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral), ou une tension artérielle élevée signifiant que le sang exerce une pression plus forte sur la paroi des artères. Ce qui fragilise et augmente le risque que l’artère se bloque par athérosclérose. Elle peut aussi entraîner l’insuffisance cardiaque.
En imposant un surcroît de travail au cœur, l’HTA peut provoquer un épuisement du muscle cardiaque. L’HTA peut encore provoquer des problèmes aux reins (insuffisance rénale) et aux yeux (lésion à la rétine pouvant mener à une perte de la vue).
Notons aussi qu’en situation de stress, en raison de la fragilisation des vaisseaux sanguins ou durant un effort physique, il est normal que la tension artérielle s’élève, mais chez les personnes hypertendues, la tension reste élevée en tout temps, même au repos ou en l’absence de stress.
Ci-dessous, le tableau indiquant les valeurs de la tension artérielle en fonction de l'âge.
Le projet Protection des Enfants dans et autour des Mines a démarré en juillet 2018 pour une durée de 9 mois. C’est donc en prélude à son achèvement que l’Ambassadeur du Canada en RDC a effectué une visite d’imprégnation sur le terrain du 9 au 10 mai 2019.
Rappelons que faire travailler les enfants dans les mines est l’une des pires formes de travail interdit par le droit international car nocif pour l’enfant et constituant indubitablement l’une des pires formes de travail infantile. L’article 32 de la convention relative aux droits de l’enfant est clair à ce sujet: « l’enfant doit être protégé contre l’exploitation économique et n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou étant susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social ».
Notons également pour le déplorer qu’une enquête de l’ONU en RDC indique qu’entre septembre 2014 et décembre 2015, plus de 80 enfants travailleurs ont trouvé la mort accidentellement dans les mines de l’ancienne province du Katanga. Un nombre qui est bien en deçà de la réalité dans la mesure où plusieurs accidents mortels ne sont pas enregistrés, sans oublier les corps de centaines d’enfants enterrés sous les décombres.
C’est face à ce cliché pas du tout reluisant de la situation des enfants travaillant dans les mines en RDC que HPP-Congo met en œuvre le projet Protection des Enfants travaillant dans et autour des mines dans 6 sites miniers des provinces du Haut-Katanga et du Lualaba en vue d’améliorer leur bien-être.
Bien qu’ayant les enfants de 6 à 12 ans comme cibles principales, ce projet financé par l’ONG CORDAID grâce aux fonds du gouvernement Canadien oriente aussi ses activités vers les autorités, les acteurs économiques et les communautés afin qu’un véritable environnement de protection et d’éloignement desdits enfants des sites miniers soit créer.
Les impacts positifs des activités mises en œuvre par le projet Protection des Enfants dans et autour des Mines contribuent à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable :
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La Journée Mondiale du Coloriage existe depuis le 6 mai 2008. Cette année, l’école maternelle du projet Aide aux enfants de Camp Luka l’a célébrée sous le thème de "la coexistence pacifique entre tous les êtres vivants". Les enfants ont colorié un environnement comprenant les animaux et les végétaux.
Quelle belle journée que celle du coloriage de par le simple fait qu’elle a mise de la joie et de la couleur dans les vies des enfants.
Notons que les enfants aiment naturellement colorier car cette activité leur apporte énormément au niveau de leur développement. Les avantages du coloriage pour le développement des enfants sont de 5 natures :
1. Le coloriage permet le développement psychomoteur sur les plans de l’organisation spatiale et de la motricité fine donc de la pré-écriture;
2. Le coloriage peut servir à l’apprentissage des couleurs et des mélanges de couleurs. Il permet de faire des expériences de couleurs et, ainsi, de développer l’esprit scientifique;
3. Cette activité permet également d’accroître la créativité et l’estime de soi de l’enfant. Dessiner permet d’exprimer ses émotions et de mettre en couleurs son imaginaire;
4. Le coloriage permet de créer des liens entre les adultes et les enfants. C’est une activité facile à pratiquer en famille, car elle ne demande pas beaucoup de matériel ni de structure. Pendant que tout le monde colorent, ils discutent et échangent tant sur leurs dessins que sur eux-mêmes;
5. Enfin, les coloriages permettent la relaxation et la réflexion.
Les impacts positifs des activités mises en oeuvre par HPP-Congo dans le cadre des écoles maternelles contribuent à l'atteinte des Objectifs de Développement Durable:
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Comme à l'accoutumée, l’Ecole Normale DNS Mbankana de HPP-Congo a commémoré la Journée de l’Enseignement du 30 Avril 2019 par le biais d’un évènement Sportif mettant en compétition les écoles primaires et secondaires de Mbankana. La journée a été baptisée ‘’Journée Olympique de l’Enseignement’’, une façon de redonner goût aux élèves d’aimer l’éducation physique pour leur développement cognitif et corporel.
Les écoles présentes à cet évènement étaient : L’EPI MBANKANA, l’EP KISOLOKELE, l’EP UBOMUNGO, l’EP5 COPECO, l’INSTITUT PEDAGOGIQUE LUFIMI, l’INSTITUT DU PLATEAU, l’ITPA, l’INSTITUT UBOMUNGO et la DNS. Plus de 350 personnes ont pris part à cet évènement.
Deux catégories des compétiteurs avaient été mises en place dont la première constituée d'écoles primaires et la deuxième d'établissements secondaires.
Dans la catégorie 1, 4 écoles avec 11 compétiteurs chacune ont participé aux jeux suivants : Course de relais de 50m, Course en sac de 20m, lancer du poids d’un Kg, Fil à bonbon, le transporteur d’eau sur 20m. Dans chaque jeu, nous avons primé les 3 trois premières places.
L’ambiance a été au zénith durant le déroulement des jeux, c’était amusant et passionnant pour les spectateurs constitués des parents, des enseignants et autres membres de la communauté qui ont accompagné les enfants.
Pour la catégorie 2, 4 écoles secondaires ont participé avec 12 compétiteurs par école pour 4 jeux dont : le bras de fer, la course de relais de 100m, le lancer du poids de 2Kg, le transporteur d’eau sur 30m. En fin le football a été organisé avec 4 matchs à savoir deux demi-finales, un match de classement pour la 3ème place et la finale.
Les élèves se sont exprimés favorablement dans tous les jeux, les cris de joie des gagnants et les grincements de dents des perdants ont emmaillés la Journée Olympique de l’Enseignement 2019 à la DNS Mbankana.
Ayant démarré le 29 Avril dans l’après-midi avec les premières confrontations, l'édition 2019 de la Journée Olympique de l’Enseignement à la DNS Mbankana s’est achevée le 30 avril à 14h00 par la remise des prix aux gagnants.
Les impacts positifs des activités mises en oeuvre par la DNS Mbankana contribuent à l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD):
Le 27 avril, le nord du Mozambique a esuyé les fortes pluies du cyclone Kenneth, 6 semaines après le passage du cyclone Idai qui avait fait près d’un millier de morts dans le pays.
Notons que c’est depuis 1982 que la Fédération Internationale Humana People to People accompagne le gouvernement Mozambicain dans son développement à travers l’organisation sœur de HPP-Congo qu’est ADPP (Aide au Développement du Peuple pour le Peuple) Mozambique,
ADPP Mozambique met en œuvre des projets de développement dans plusieurs domaines donc la Santé, l’Education, l’Agriculture durable et l’Environnement et bien d'autres. Elle emploie 3.300 personnes et couvre 2.000.000 bénéficiaires.
Afin d’avoir un aperçu réel du degré de sinistre causé par ces 2 cyclones et paufiner son soutien aux populations en détresse, la Directrice de ADPP Mozambique, Birgit Holm, a fait une évaluation des efforts nécessaires pour relever le pays de cette double catastrophe naturelle. Notons que le soutien de ADPP Mozambique est déjà effectif sur le terrain avec la reconstruction de certaines écoles et diverses autres formes d'assistance.
Lisons ses propos à l’Agence France Presse dans les lignes ci-après.
Quel est l’impact de ces deux cyclones pour le Mozambique ?
"Il ne fait aucun doute que l'impact est considérable. Celui du premier a été nettement plus important que le second, ce qui ne fait pas du second un événement moins grave.
Dans plusieurs provinces, les écoles, les centres de santé ont été détruits, ainsi que les ponts et les routes. Ces deux cyclones ont causé d'importantes destructions et affecté un total de plus de 2 millions de personnes.
Ils font reculer le Mozambique, qui était déjà auparavant un pays très pauvre souffrant de multiples problèmes. C'est tout simplement un désastre".
Que faut-il faire ?
"La priorité, c'est de faire en sorte que ceux qui ont des moyens et de l'argent interviennent et reconstruisent au plus vite toutes les infrastructures détruites. Tant de personnes ont perdu leur habitation et leurs moyens de subsistance.
Il s'agit également de venir directement à l'aide des populations. Une part importante de cette aide concernera l'agriculture puisque c'est l'activité d'une bonne partie des sinistrés. C'est fondamental, il leur faut des outils et des semences".
Comment éviter à l'avenir de telles destructions ?
"Il ne s'agit évidemment pas de simplement reconstruire ce qui existait avant. A l'avenir, ces (phénomènes météorologiques) seront de plus en plus fréquents, personne n'en doute. Le fait que ces deux cyclones se soient succédé en l'espace de six semaines est absolument sans précédent. Leur magnitude et le fait que leur puissance ait été déterminée par la hausse des températures des océans ne changeront pas à l'avenir. Il est même à redouter que ce soit pire.
Encore une fois, reconstruire à l'identique ne suffira pas. Il est nécessaire de renforcer les bâtiments et de faire en sorte qu'ils soient plus résistants. Il faut aussi que les petits paysans changent leurs techniques pour lutter contre les sécheresses et contre les inondations.
Nous avons connu ces dernières années au Mozambique des périodes de forte sécheresse dont les populations ont souffert dans le sud, et en même temps des inondations dans le centre et dans le nord. Il faut désormais en tenir compte. L'adaptation au changement climatique a été engagée depuis des années. Mais il faut faire plus, de façon à ce que les populations locales soient mieux préparées pour y faire face".
Idai et Kenneth peuvent-ils aider le pays ?
"Être au cœur de l'actualité peut aider mais il est à craindre que cet intérêt disparaisse sitôt passée l'urgence. Ce que j'espère, et je le tiens d'organisations qui sont venues dans le pays pour la première fois, c'est que cet élan d'assistance se poursuive par des projets à long terme.
Le gouvernement affirme que cinq années seront nécessaires pour reconstruire et nous ramener au niveau où nous étions avant, qui n'était pas - il faut le dire - très élevé. Nous avons donc vraiment besoin d'une aide dans la durée. J'espère donc que les ONG et les institutions qui en ont les moyens vont commencer sérieusement à accorder au Mozambique l'aide dont il a besoin. Et pas seulement lui accorder des prêts: nous n'avons pas besoin de plus de prêts".